DIJON

 

 

 

 

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On ne sait que peu de chose sur les origines chrétiennes de Dijon, mais la vie religieuse est inséparable du culte de saint Bénigne. Disciple de saint Polycarpe de Smyrne, il est le premier apôtre de la Bourgogne et serait mort martyr à

Dijon, alors petite localité du pays des Lingons.

La ville de Dijon dépendait du diocèse de Langres et, au début du Ve siècle, la décision des évêques de Langres de venir y établir leur résidence a beaucoup contribué au développement. Grégoire de Langres aurait ordonné la translation des reliques de saint Bénigne.

Près du palais des évêques dans l'ancien castrum romain, fut édifiée l'église Saint-Étienne qui leur servit de cathédrale.

De l'autre côté du castrum, à l’ouest, les évêques firent construire au Ve siècle leur chapelle sépulcrale.

Cette chapelle devint au Moyen Age l'église Saint-Jean.

C'est vers 525 que fut fondée l'importante abbaye Saint-Bénigne, sur le tombeau du saint. Soumis vers 865 à la règle bénédictine, ce monastère fut rattaché à Cluny au début du XIe siècle. A la basilique romane édifiée de 1002 à 1018 par Guillaume de Volpiano succéda aux XIIIe- XIVe s. l'église qui est devenue la cathédrale Saint- Bénigne. En 1651, l'abbaye s'affilia à la Congrégation des Bénédictins de Saint-Maur.

Cathédrale Saint Bénigne

Dijon comptait à la fin du XIIe s. sept églises paroissiales :

·         Au centre de la ville, l'église Saint-Médard, désaffectée en 1571 puis démolie en 1680.

·         A l'ouest, Saint-Jean et Saint-Philibert

·         Au sud, Saint-Pierre, aujourd'hui disparue et remplacée par une église néo-gothique du XIXe.

·         A l’est, Saint-Michel, ancienne chapelle du cimetière des chanoines de Saint- Étienne

·         au Nord deux églises, Notre-Dame et Saint- Nicolas, cette dernière aujourd'hui disparue.

Eglise Saint Jean

Eglise Saint Philibert

Eglise Saint Pierre

Eglise Saint Michel

Eglise Notre Dame

L'église Saint- Étienne étant devenue abbatiale après le retour des évêques à Langres en 1016.

Lorsque les ducs de Bourgogne vinrent y installer leur cour fastueuse, Dijon allait connaître son apogée monumentale, aux XIVe et XVe siècle

Plusieurs communautés religieuses s'y établirent alors: Templiers, Cordeliers, etc. Un magnifique édifice religieux devait surtout conserver le souvenir de cette grande époque : la Chartreuse de Champmol, dévastée en 1793.

Du XVe s., signalons, dans l'arrière-cour de l’ancien hospice fondé au XIIIe pour l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit, la chapelle Sainte- Croix de Jérusalem fondée en 1454 et, depuis 1938, Musée des Hospices.

Dijon ne souffrit pas trop des guerres de Religion, la ville s'étant d'emblée prononcée pour le catholicisme. Le XVIIe s., période de relatif effacement local, vit néanmoins la construction de nombreux édifices religieux parmi lesquels il convient de citer la chapelle des Carmélites et son élégante façade, la chapelle du collège Godran autrefois tenu par les Jésuites, aujourd'hui Bibliothèque municipale et la chapelle du couvent des Bernardines devenu par la suite l'hôpital Sainte-Anne.

C’est en 1731 que Dijon devint un évêché. La session des États de Bourgogne était le grand événement de la vie locale et c'est pour les élus bourguignons qu'on commença à construire, en 1740, dans le palais des Ducs, la chapelle des Élus.

La Révolution a laissé des traces à Dijon : outre la chartreuse de Champmol, qu'elle détruisit, elle s'attaqua également à la Sainte-Chapelle qu’avait construit le duc Hugues III à la fin du XIe siècle.

Le XXe siècle a vu la construction de nouveaux édifices religieux tels que l’église Saint Joseph, l’église Saint Paul, le sanctuaire du Sacré-Cœur,   l'église Saint Jean Bosco et plus récemment l’église Sainte Bernadette.

Sanctuaire du Sacré Coeur

 

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