LAGRASSE

 

 

Abbaye Sainte Marie

 

 

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Sa fondation par Charlemagne date du 19 janvier 779. Le premier abbé est Nébridius qui s’installe  avec ses compagnons. Ils construisent une église, des bâtiments et mettent des champs en culture. Au XIIe siècle l’abbaye Sainte Marie est devenue l’une des plus puissantes du Midi de la France.

Le long abbatiat de Bérenger de NARBONNE (1118-1156) correspond à une période de grande stabilité, l’abbaye bénéficiait de l’appui de la papauté. A partir de la fin du XIIe siècle la situation se complique du fait d’une forte diminution des donations au profit des Templiers et des Cisterciens. La Croisade dite des Albigeois provoqua également l’instabilité des domaines de l’abbaye.

L’abbé Auger de Gogenx (1279-1309) est sans doute l’un de ceux qui marquèrent le plus l’abbaye durant le Moyen Âge. Celui-ci fit entreprendre plusieurs campagnes de grands travaux dans l’enclos et ses armes (écartelées en sautoir, d’azur et de gueules) ont été gravées des dizaines de fois sur des bâtiments qui lui sont attribués. Il est notamment à l’initiative de la reconstruction du dortoir et du palais abbatial, comprenant la chapelle de l’abbé dédiée à Saint-Barthélemy.

La cour du logis. Les chapiteaux qui soutiennent la galerie en bois sont des réemplois. Ils sont sculptés d’animaux fantastiques et de formes géométriques

 

Le plafond du vestibule de la chapelle basse possède des vestiges de peintures des armes de l’abbé Auger de Gogenx.

 

La chapelle basse

 

Chapelle Saint Barthélemy

 

 

 

 

 

Le dortoir, réalisation de l’abbé Auger

 

L’ancienne sacristie

 

Bras nord du transept de l’église abbatiale

Chapelle orientée du transept

La fin du 15e et le début du 16e siècle sont marqués par l’abbatiat de Pierre d’ABZAC de LA DOUZE (1465-1501) et de Philippe de LEVIS (1502-1537). Ce dernier apporta des remaniements au palais abbatial (construction de la cheminée monumentale dans la salle du premier étage) et fit ériger l’imposante tour-clocher au sud du transept de l’église abbatiale, sur le modèle du clocher de Mirepoix dont il fut l’évêque.

A la Révolution, l’abbaye fut divisée en deux propriétés, dont l’une fut achetée par la famille Berlioz. Cette division subsiste encore de nos jours, avec une partie des bâtiments occupés par une communauté de chanoines depuis 2004 (principalement l’église, le cloître et la cour d’honneur) et l’autre partie appartenant au Conseil départemental de l’Aude (le bras nord du transept de l’église, les bâtiments des moines et le palais abbatial).

 

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