MIREPOIX

 

 

Eglise Saint Maurice

 

 

 

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Les vitraux

Les cathédrales

La cité de Mirepoix avait été construite sur la rive gauche de l'Hers, à l’ouest de la ville actuelle, mais, détruite vers l'an 1000 par les Goths, elle fut installée sur la rive droite au pied du château fort. Elle disparut entièrement le 16 juin 1289 par l'effet d'une inondation. Les survivants de ce cataclysme obtinrent du seigneur de Mirepoix une terre sur la rive gauche, en lisière de la forêt de Plénefage, et bâtirent une nouvelle ville autour d'un prieuré bénédictin.

La chapelle du prieuré étant trop petite pour contenir une population rapidement accrue, il fallut l'agrandir. On récupéra divers matériaux de l'église détruite de la rive droite qui avait été placée sous le vocable de saint Maurice depuis la prise de Mirepoix par les armées de Simon de Montfort le 22 septembre 1209, jour de la fête de saint Maurice. La nouvelle église, de style gothique, conserva le même vocable et fut inaugurée le 6 mai 1298. Elle avait été élevée grâce aux soins du seigneur Jean de Lévis et de sa femme Constance de Foix.

En 1317, le pape Jean XXII créa sept nouveaux évêchés, dont celui de Mirepoix.  L'église prit alors rang de cathédrale

d'où la nécessité de disposer d'un choeur pour les chanoines et d'un plus grand sanctuaire. Le plan de la nouvelle église était grandiose et les travaux commencèrent en 1343. L'évêque Jacques Fournier avait ordonné les travaux, mais élu pape sous le nom de Benoît XII, il avait alors quitté Mirepoix pour Avignon.

La ville fut incendiée par les Routiers de Jean Petit en 1363 et la cathédrale ruinée, mais les cinq chapelles rayonnantes étaient déjà construites. C'est Philippe de Lévis, nommé évêque en 1497, qui entreprit de relever les ruines de la cathédrale. Il fit dresser en 1506 la flèche du clocher qui fait la renommée de l'église de Mirepoix.

Les guerres de Religion interrompirent les travaux, mais l'église ne subit aucun dommage.

Palais épiscopal édifié par Philippe de Lévis.

En 1789, l'église fut pillée. Ce ne fut que vers 1860 qu'elle fut restaurée, sur les plans de Viollet-le-Duc.

Clocher dont la flèche culmine à 60m

Bas coté sud où se trouvait le cloître

Porche nord

Elle a une seule nef, accostée de chapelles comprises entre les contreforts, suivant le plan des églises toulousaines. Cette nef est la plus large des églises méridionales, puisqu'elle dépasse avec ses 21,60 m.

Elle comprend cinq travées. La première est occupée par le porche qui s'ouvre au nord vers la ville et par le rez-de-chaussée du clocher.

 

Chapelle des fonts baptismaux

SES FONTS BAPTISMAUX ÉTAIENT UNE VASQUE OBLONGUE DE MARBRE DE COULEURS. CES FONTS FURENT TRANSFÉRÉS ET HABILLÉS DE BOISERIES AU BAPTISTÈRE ACTUEL SITUÉ EN DESSOUS DE L'ORGUE.

Les chapelles septentrionales ont été élevées sous l’épiscopat de Guillaume DUPUY entre 1412 et 1423. Le projet consistait à aligner la nef sur la largeur de l’abside du XIVe. C’est Philippe de Lévis qui acheva le projet.

Chapelle Saint Jean Baptiste

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, c’était la chapelle des fonts baptismaux. C’est à cette époque que la fenêtre du XIIIe fut remplacée par une fenêtre à quatre lancettes de style gothique flamboyant.

 

Eléments du retable du Rosaire du XVIIe siècle. Il ne reste que quatre mystères douloureux sur l’ensemble des quinze mystères du Rosaire. Ce retable était jadis dans la chapelle suivante quand elle était dédiée à Notre-Dame-de-Pitié.

Agonie de Jésus au Mont des Oliviers

La Flagellation

 

Le Couronnement d’épines – Portement de Croix

 

Chapelle de la Vierge

Ancienne chapelle Saint Blaise. Elle devient ensuite le siège de confrérie du Rosaire et prend le vocable de Notre Dame de Pitié.

Le retable actuel du XIXe siècle est de style néogothique. La fenêtre est un réemploi du XIIIe siècle à une seule lancette.

Clef de voûte représentant la Colombe du Saint Esprit.

 

Chapelle Sainte Marie Madeleine

La grande fenêtre a été ouverte par Philippe de LEVIS. La verrière est du XIXe siècle tout comme le retable néogothique.

 

 

Côté sud, C’est l’évêque Guillaume DUPUY au XVe siècle qui fait construire ces chapelles. Elles ont été déplacées à l’emplacement de l’aile nord du cloître, aujourd’hui disparu, en 1865.

 

Chapelle Notre Dame de Lourdes

Jusqu’au XIXe, cette chapelle était dédiée aux Âmes du Purgatoire. Elle est peinte en 1870 et était utilisée par la confrérie de Notre Dame du Suffrage. L’autel actuel, néogothique, a été installé en 1930.

 

Chapelle Sainte Anne

Cette chapelle a eu plusieurs dédicace au fil du temps, Saint Benoît, Saint Sacrement, Mont Carmel. Au milieu du XVIIIe siècle elle est le siège de la confrérie du Saint Scapulaire. C’est en 1865 qu’elle prend la dédicace de Sainte Anne.

L’autel néogothique a été installé en 1933.

 

Chapelle du Sacré Cœur

Cette chapelle obstrue l’ancien accès à la salle capitulaire transformée en sacristie et maintenant contiguë à la chapelle.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, cette chapelle est dédiée à Sainte Marguerite. Elle a servit de chapelle sépulcrale à la famille de Calages, notamment pour Marie de CALAGES. La fenêtre gothique est un remploi de fenêtres ouvertes par Philippe de MIREPOIX au début du XVIe siècle.

En 1922, contre les deux murs latéraux, ont été ajoutées et fixées des plaques en pierre calcaire peintes en blanc, dédiées aux morts des guerres de 1870-1871 et de 1914-1918.

 

 

 

La cinquième travée devait être prévue pour recevoir un transept. Elle est occupée par deux étages de salles dont les supérieures s'ouvrent sur la nef, la partie inférieure est aveugle.

Chaire à prêcher du XIXe

 

Stalles - XIXe

Banc d’œuvre - XIXe

 

Au bas côté droit, la sacristie occupe l’ancienne salle capitulaire du temps des évêques.

l'Adoration des bergers par Fauré - XVIIIe

Christ en croix - XVe

 

 

Le vaste chœur polygonal du XIIIe siècle comprend une travée droite pourvue de deux chapelles et cinq chapelles rayonnantes. A u total sept chapelles bordant le déambulatoire.

 

Chapelle Saint Eloi

Dédiée à Saint Eloi depuis les travaux de 1865, cette chapelle a conservé son retable baroque.

Retable du XVIIIe

Saint Eloi - XIXe

 

La clef de voûte représente l’archange du Jugement dernier.

Saint Pierre – XVIIIe

Saint Paul - XVIIIe

 

Chapelle Saint Gaudéric

Ancienne chapelle Saint Martin comme le rappel la clef de voûte issue de l’école du Maître de Rieux

Le retable néogothique a été mis en place en 1872.

Retable néogothique

Saint Martin

 

Chapelle de la Compassion

Saint Pierre, premier patron de cette chapelle est représenté par la clef de voûte. C’est au XIXe siècle que la chapelle fut décorée avec le mobilier qu’on lui connaît aujourd’hui.

 

Vierge de Pitié du XIXe

Saint Pierre

 

                            Saint Gaudéric - XVIIIe

Sacré Cœur - XIXe

 

Chapelle Saint Joseph

Ancienne chapelle axiale de la cathédrale, elle était donc dédicace à Notre Dame, d’où la clef de voûte à la présentation de la Vierge à l’Enfant. Elle change de vocable en 1655 quand l’évêque Louis de NOGARET la confie à la confrérie des menuisiers charpentier.

 

 

Chapelle Sainte Catherine

La clef de voûte est issue des ateliers du maître de Rieux. Le retable du début du XVIIIe siècle a été conservé.

 

Sainte Rose

L’Apothéose de Sainte Catherine

Saint Dominique

 

Chapelle Saint Maurice

Ancienne chapelle Saint Gaudéric puis Saint Nicolas.

Clerc martyr

 

Tabernacle

Crucifixion

signée Larivière – XVIIe siècle

Martyre de Saint Maurice

 

Chapelle Saint Roch

Jadis dédiée à Saint Sernin de Toulouse comme le rappel la clef de voûte. C’est à partir de l’épiscopat d’Hercule de LEVIS-VENTADOUR, à la fin du XVIIe siècle, qu’elle est confiée à Saint Roch.

 

 

 

Buste reliquaire de Ste Catherine

Saint Jean l’Evangéliste

Buste reliquaire St François de Sales

 

 

 

Saint Sébastien

Saint Eutrope

 

 

 

 

 

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